Reportage : nous sommes allés au Sénégal !
Nous sommes allés avec nos parents (et notre appareil photo evidemement !) dans le sud de Sénégal.
Beaucoup d'arbres ont été coupés. Les lions, les girafes, les autruches et les phacochères ont disparu.
Mais nous avons rencontré un garde-chasse étonnant : le commandant Mamadou Sagna. Il est responsable d'une réserve naturelle voici ce qu'il a installé comme écriteau :
Bravo commandant !
Protéger la nature, c'est prendre soin de notre jolie planète et donc, c'est bon pour l'homme !
Nous vous disons merci !
Nous avons vu des plantes étonnantes :
Les énormes baobabs. Ils n'ont pas été coupés car leur bois fibreux brûle très mal et ne peut servir à faire des planches. Ils ne sont donc utilisés ni pour faire le feu (qui sert à cuisiner) ni pour construire des habitations. Voilà pourquoi ils ont été épargnés.
Son fruit est appelé "pain de singe" , il contient des filaments qui permettent de fabriquer un boisson rafraichissante.
Son énorme fleur est très jolie.
Le fromager est un autre arbre impressionnant, qui deviendra aussi imposant qu'un baobab et dont l'excellent bois sert à fabriquer les pirogues. Ses jeunes branches sont couvertes d'épines redoutables qui le protègent des zébus (ce sont les vaches locales).
Nous n'avons pas réussi à savoir pourquoi cet arbre portait ce nom particulier.
Concernant les animaux, nous avons vu des chacals. Il parait qu'il y a aussi des hyènes qui sortent de la mangrove la nuit.
Les papillons nous ont étonnés par leur beauté :
Nous avons observé des crabes fantômes (nommés ainsi à cause de leurs yeux étranges hou hou !)
Et d'énormes crabes terrestres qui creusent leur terrier au pied des arbres. Inoffensifs, ils devraient être protégés car ils deviennent rares.
En nous promenant sur la plage, nous avons trouvé des traces. S'agissait-il d'une torture comme en Guyane ?
Il s'agissait d'un grand varan aussi grand que nous. Impressionnant !
Nous avons vu des flamands roses et des pélicans.
Et la protection de la nature?
Au Sénégal, le poisson remplace la viande. La pêche est donc très importante et elle nourrit toute la population.
Elle se pratique au filet à bord de grande pirogue.
Nous avons été très tristes d'apprendre que les filets utilisés ont des mailles trop petites. Les jeunes poissons ne parviennent pas à s'échapper, ils meurent asphyxiés et, comme ils sont trop petits, sont jetés. C'est très grave car, ils ne pourront pas devenir grands à leur tour. Les spécialistes estiment qu'à cause de ces filets, la mer cotière sera sans poisson dans quelques années.
Nous avons pu voir le résultat. La plage était couverte de poissons morts, jugés trop petits et rejetés par les pêcheurs qui avaient tiré leur filet jusqu'au rivage.
Quel gâchis !
Une solution serait de proposer aux pêcheurs d'échanger gratuitement ces mauvais filets contre des bons filets aux mailles plus larges.
Nous avons observé autre chose d'inquiétant.
On le dit partout : à cause du réchauffement climatique, le niveau de la mer monte. Au Sénégal, les effets se font déjà sentir. L'océan avance.
Sur la photo, on peut voir la terre rongée et deux cases détruites par les vagues. Il y a 10 ans, la mer était à vingt mètres de là !
Il y a du travail pour protéger notre planète !